Jacques VANELSTLANDE est installé en Belgique. Cet expert en culture de tomates aime partager sa passion ! Rencontre.

Une de mes spécialités est l’installation et l’optimisation des cultures de tomates sous serre. Les contraintes de la culture des tomates sont connues. Chacun sait que la rigueur est de mise. Du choix des modes de fixation des plants au calendrier de production. Pas question d’improviser lorsque 100 ou 150 hectares de tomates sont en jeu sur toute votre saison ! De la discipline et du bon matériel.

La tomate comme le concombre est une plante grimpante et fragile. Le secret c’est l’anticipation, et la rapidité de démarrage de la production. Le tempo est précis et serré.

Sécuriser à 100% le démarrage de ses productions de tomate

Comprenez qu’entre 2 saisons, on ne dispose que de 3 semaines pour nettoyer la serre, et remettre en route la nouvelle production. Alors quand la plante arrive en serre, je ne dispose que d’une semaine pour l’équiper d’une ficelle, sous peine de casse d’un plant de tomate en pleine croissance. J’apprécie la sécurité offerte par ARTIVERDE. Commande en juin et livraison en octobre. C’est rodé côté fiabilité des approvisionnements et des produits eux-mêmes. Pour moi c’est de la tranquillité en plus…pour 12 mois.

Alors, crochet C8 ou crochet Y ?
Je dirai que c’est une affaire de goûts. Chacun à ses avantages.

Le crochet de tomate C8 a ses inconditionnels dont je fais partie. Longueur de ficelle à la demande, principe de chute libre, installation par le haut en un seule geste. Jamais de mauvaises surprises. Avec 35 à 36 crochets sur une couche, cela est très maîtrisable. Si 10 + 3,5 mètres sont des longueurs courantes avec des crochets en 220, on peut monter à 22M pour des productions de tomates cerises ou concombres. Des crochets plus grands, de 260 donnent 100% satisfaction.

Sur le crochet Y votre ficelle tombe pile sur le plant de tomate. On gagne du temps « en bas ». Chaque pied est assuré d’avoir sa ficelle dédiée. Nul besoin d’attendre la fin de la ligne pour contrôler. On note un vrai gain de temps pour attacher la ficelle au plant.

Je dirai que quand une production de tomates ou concombre est rodée avec l’un de ces modèles, aucune raison d’en changer. Dans les 2 cas on bénéficie du côté prêt à la pose. Ensuite, les habitudes prises par chaque producteur font partie du rendement des cultures. Ces usages peuvent varier d’une production légumière à une autre. Mais je ne change pas une pratique qui gagne !